Volltext: 5(1924), Janv.-Fév. = Nr. 35 (35)

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POEMES DE FOUS 
PAU, le 24 Mai 1908. 
(Asile St-Luc) 
.— Eh! oui, j’appelle 
Mes amis d’ailes, 
A toute voix 
Milliès Lacroix 
Millet-la-croix. 
.— Mais pourquoi faire? 
.— Répandre l’aire, 
Pour les poussins, 
Plume à coussins; 
Les dindonneaux 
Et pigeonneaux; 
Les oisillons 
Dans corbeillons, 
Devenus grands, 
Ces bons enfants 
Seront portés, 
Bien fort bottés, 
Au grand marché. 
Il faut tâcher 
De fort les vendre, 
De l’argent prendre; 
Demain, bientôt, 
Mais au plus tôt; 
Le voyageur, 
Milliès blagueur, 
Viendra chez moi, 
Portant la soie; 
De beaux lainages. 
Dessins tout âge; 
Des cotonnades 
Blanches parades; 
Légers zéphirs 
Donnant soupirs; 
D’autres gazes! elles 
Rayées gazelles! 
A tant d’amours, 
7 h. matin 
Peut-on toujours, 
En sa présence 
Garder prudence? 
Ah! l’enchanteur! 
Ses yeux d’ardeur, 
Sa bouche fine 
Vous embobinent! 
Il a tant d’âme! 
Surtout pour femmes 
Simples et pauvres, 
Et par trop sobres, 
Qu’il voudrait belles; 
En pur modèle 
De religion 
Par conviction! 
Portant la croix; 
Symbole trois 
Des grands vertus 
Du bon Jésus : 
« Avec grand foi, 
Venez à moi, 
Tous les petits 
Du paradis. 
En espérance, 
Ayez confiance! 
Des jours meilleurs 
Sont là; ailleurs; » 
Sans jamais fiel, 
Dit l’arc en ciel! 
Que par bonté, 
La charité 
Inépuisable 
Du grand aimable, 
Colore encore, 
Malgré l’aurore, 
D’autres orages;
	        
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