POÈMES BURLESQUES
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Qu’ya-t-il de commun entre l’hirondelle et moi
Femme aimée, trop aimée.
Hildebrand ne veut plus te connaître
Plus jamais! jamais plus!
S’il te prend, Hildebrand
Ce sera comme l’esclave
Qui lui lave
Les ongles de pied dans les framboisiers nains.
Les framboisiers nains se dressent comme des
[campanules
En silence! en silence!
Et ma voix redira la chanson de l’amour
Comme le rossignol et comme l’alouette :
Qu’y a-t-il de commun entre vous et moi?
Tes ongles sont comme des cils
Cécile
Et les petits papiers vont çà et là
Sur chacun des bambous
De la chambrette forestière.
MAX JACOB.