Volltext: 5(1923), Nov.-Déc. = Nr. 34 (34)

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LE ROMAN 
feuilles libres 
LE ROMAN 
CHOLÉRA, par Jooepb Delteil (Kra édit.). 
Delteil possède une très grande force : celle de s'oublier. Lorsque 
je vis pour la première fois l'auteur de Choléra je fus, je dois l'avouer, 
surpris : Un jeune homme très maigre, très pâle, souriant, et je lus 
dans ces yeux cet aveu qui ne trompe pas. Il n’interroge pas mais affirme, 
il ne doute pas mais sait ce qu’il veut et ce qu’il désire, ce qu’il aime et 
ce qu'il estime. Il né refuse aucune influence et sait au besoin en 
exercer. 
Ce second roman confirme et vérifie Sur Le Meuve amour. La même 
fantaisie, si j'ose m'exprimer ainsi, la même vigueur, le même don des 
images et de la pensée. Ceux qui accusèrent Delteil de pasticher 
(cf. Chaumeix et consorts) se trompaient une fois de plus lourdement. 
Qvf ils lisent Choléra ils ne risqueront plus de commettre la même 
erreur. 
Il y a, il est vrai, une fraternité indéniable mais absolument incons
	        
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