MARCEL ARLAND
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de leur faiblesse, jusqu'à la violence. (Je ne dis pas que le livre de
M. Delteil soit faible — disons désaxé.) A quelles somptueuses réjouis
sances ne nous conviera-t-il pas, en exagérant encore sa manière. C'est
si amusant, c'est encore si amusant (*) de voir casser des assiettes.
J’aurais voulu parler des personnages, de l'intrigue, de la combi
naison de cœurs, comme dit M. Delteil. Mais j'aime mieux raconter
une anecdote. Parville, qui fut, je crois, assez connu comme acteur,
gratifia son domestique d’un billet pour la comédie. Le domestique
revient, s'extasie sur la beauté des décors, la splendeur de la salle et
des costumes. — Mais, dit Parville, et la pièce, et les acteurs? — Obi
ces gens-là causaient de leurs petites affaires. Je ne voulais pas être
indiscret, ni ennuyé. — Mais il est bien entendu que M. Delteil n'a pas
fait un roman, et serait navré qu’on l'accusât d'avoir écrit un bon livre.
Marcel ARLAND.
t 1 ) C’est parfois encore si amusant, etc...
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