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LES PÉRIMÉS
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Le temps présent place ces messieurs « périmés » dans
une posture assez comique :. — entre deux selles (de
Vichy, si j'ose dire). Leur voyage « artistique » ne peut
que finir mal. Ils se sont embarqués sur un vieux bateau
« modem style * prenant l'eau jusqu'au bout des mâts.
Ils écrivent « riche », avec des « dorures » et un « faux
luxe » (genre faux-nez) inouïs. Leur mauvais goût saute
aux yeux, aux oreilles — et même aux mollets — des
moins avertis.
Ce mauvais goût les situe dans les bas-fonds de l'Art,
d'où ils ne pourront que croupir comme des vieilles noix
— ignorés de tous, éloignés de la Vie et de son eau. Oui.
Le soleil, lui-même, hausse ses épaules millénaires et
brûlantes en écoutant leurs roucoulements prétentieux et
insipides. Il refuse énergiquement de les éclairer — même
au gaz — de ses rayons : cet astre, dont l'honnêteté est
bien connue, n'aime pas les « doublures • — surtout lors
qu'elle sont triples (« triplures s ).
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Il est assez étrange d'entendre des gens, aux aspirations
les plus plates, vous parler de « révolutionnaires ».
Tantôt, ils se servent de ce mot contre vous ; tantôt, ils
l'emploient à leur profit. Simple mauvaise foi, sans plus.
Oui.
Evidemment, mon cher ami Vuillermoz s'y connaît en