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POÈMES
II
Pour Georges AURIC.
Toutes les fleurs les plus banales à ses pieds
pour guider une extase à ne la point guérir
puisque le mal qui naît de l’astre a plus d’arôme
que le corset des tubéreuses d’Orient
il n’est pas une boucle où tu ne te retrouves
comme un numéro 5 lancé dans la mêlée
et ta croupe où ma bouche a rêvé son musée
le soleil fruits d’été oblige à conquérir.
Toutes les fleurs de tous les mondes et nos lèvres
pour que s’exhausse une aube à jamais sans éclat
idéal vouloir s’endormir comme une étoile
sur la plage où s’allume un incendie de glaives
chaque soir quand les cuirassiers baisent ton bas.
Pierre de MASSOT.