les contrées lointaines sentent la réalité
bleu exagéré de lumière immobile
vague sourire mal marié
des espèces en face de Dieu.
Sur une pierre
où nage un acacia pâle
et mignon
\
un cubiste m’a déclaré
que j’étais fou.
Je vis ma vie anémiée
frottée au pliards de la nature.
Ces couvertures bleues dorment
à heure fixe
et reflètent le ciel préfecture inanimée.
La vie à sa guise
tout bonnement
sans idées généreuses
la vérité paraît toujours médiocre
devant les espaces fermés,
un chapeau
est lâche ou courageux
la misère est illustre
comme un dieu triomphant
en gestes circulaires