la valise
ou dans la cage neige
je pars ce soir
l’étincelle pleure
dans mon lit dans l’usine
hurlent les chiens et les jaguars
as-tu aussi donné ton âme
à la pierre bracelet
saltimbanque au crâne oblong
mon frère monte
je fus honnête
sœur infini
fini pour cette
nuit
cœurs des pharmacies plantes
s’ouvrent aux lueurs sphéroïdales
et les liqueurs de la religion
c’est vrai
les lions et les clowns
instant note frère
rien ne monte rien ne descend
aucun mouvement latéral
il se lève
rien ne bouge ni l’être ni le non-
être ni l’idée ni le prisonnier en
chaîné ni le tramway
il n’entend rien autre que lui
ne comprend rien autre que les
chaises la pierre le froid l’eau —