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d’invite aux passants, clins d’œil et sourires, juste au moment où 
ceux-ci s’arrêteront pour les regarder. Affiches animées, genre 
Palmolive, composées en tableaux vivants. 
La bijouterie à côté: vitrines éblouissantes, scintillement 
de pierres précieuses attirant les passants dans une sorte de 
halo, comme un miroir à alouettes, réclames lumineuses, genre 
Citroën, etc. 
On verra autour des deux magasins, sur le trottoir, le 
Cul-de-jatte et le Marchand de cartes (ce dernier, malgré 
son apparence misérable, restera très distingué d’attitude et de 
gestes). Tous deux se promènent de long en large, le Cul-de-jatte 
cherchant à apercevoir ce qui se passe à l’intérieur, surveillant 
les entrées et les sorties ; le Marchand de cartes, lui, presque 
extatique, fait sans cesse le tour de l’Institut, car, au travers des 
vitres, il aperçoit la Manucure. 
Intérieur de la bijouterie : Grand luxe, comptoir spécial de 
bijoux pour animaux: Des dames entrent accompagnées de chats ? 
chiens, singes, moutons apprivoisés, et leur achètent des parures de 
brillants. L’Américain très considéré dans la maison 
vient acheter une rivière de diamants qu’il destine à la Manucure 
(vision de celle-ci parée du bijou). 
Intérieur de l’Institut de beauté : des gens extrê 
mement vieux, laids, difformes, entrent. Ils ressortent