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6 BLAISE CENDRARS
gémissement retentit dans les arbres. Puis, un silence de mort... Le train
reprend, se met en marche, pouffonne lentement, en un rythme ternaire
des roues, comme pour un enterrement : un long bruit sourd le suit...
Un tressautement du fiacre le réveille. Il se penche, se retenant
d’une main au coffre. « C’est bien la rue. Ça doit être cette grande
maison, là-bas, au coin. Non, Dieu, déjà ! » Le fiacre s’arrête.
Tout est fermé. La maison se dresse maussade, perpendiculaire.
Six étages de vitres sales regardent, ennuyés, la rue. La boutique est
close de volets mal assujettis. On dirait des bandes de taffetas dans un
visage poché. Au bout d’une tringle de fer grince un cadran de zinc.
JL