L'épée, die a vaincu ces guerriers, la famine,
Elle a bu tout leur sang, la famine les mine,
Et les prend et commande à leur corps tou tira nsi,
Et les couche, et les force à demander merci!
Sur la place, entassé, tout le peuple en détresse
Attend, muet, que Jean de Viane apparaisse:
Il e>t allé chercher les ordres du plus fort
Et doit leur rapporter ou la vie ou la mort.
Le voici. «Vies amis il faut que je prononce
Des paroles de honte, oyez tous la réponse
Que la haine a diéiée au grand roi des Anglais:
« Que six riches bourgeois se partent de Calais,
Le chef nu, les pieds nus, la corde pour les pendre
Autour du col, le front humble, souillé de cendre,
Les clefs de votre ville et du castel en main,
Et qu’ils soient à mes pieds tous six avant demain.
Sur ceux-là je verrai ma vengeance assouvie
Et leur mort pour vous tous achètera la vie. »
« Ah criez, malheureux, c’est avoir trop vécu
Que d’aller jusqu’à l’heure où l’on reste vaincu!
Qui de vous le premier s’offrira pour son frère?
Hélas qui?-Moi-Qui donc?-EustachedeS- Pierre!
GENRE PATRIOTIQUE
(jj h bien! oui, Per’ François, ils sont là-bas, dans
l'Aisne,