N A R C I S S E
Un deux trois la loi
Les pas de quatre Ies mains de cinq et la lie de six
Les peches de sept la fleur de huit et le coeur (le neuf
Dans une petite hoîte une grande boite et dans une graude boite une- tres grande boite
Et le train des pelerins deraille dans l’estoinac
Parceque les deux yeux s’aimaient sur le scintillement d’une etoile
Pourquoine descendez vous pas coloinbe des espoirs colles â la limite
La sortie de secours est fermee
Et puisque j’ai sur les epaules une perruche des Darbades
Qui appelle ce qui s’appelle
Je puis bien (lire aussi
Zero
La meme est le racme
C’est pourqnoi j’ai invente le nombre rossignol qui se trouye entre
1017 et 1018
Dont on ne sait pas s’il est (liyisible ou nou par l’oeil de la priucesse Verbale
Le poete graisse Ies fourrures de la nuit
Et la grâce des beaux soirs oii la tornade anaphylactique jette le conservatoire de naplitaliue
Perce au bout des cheveux de la belle sans tain
L’automobile qui sent la sueur a succombe pour ayoir dormi sur Ies
fleurs de tilleuls cils des bord de coeurs
Si nous sommes accolles pour la perle du deşir
L’est epouse l’ouest et l’ouest epouse l’est
C’est pourquoi dis oui (lis non la mesure est la meme
Les g8noux de la lune cassent les lis du p^trole
Et les dălices maritimes meurent sur la crasse divine oii patine la tendre geometrie des cscrocs ii
moustaches
Anemone o poete en bouillon fleuris fleuris
Tandis que cliante
Trente trois trente trois trente trois et coetera
Le pharmacien des nuages (lonne de l’aspirine ii l’horlogor
Minuit aussi et un cacliet
L’oiseau myst&re^qui saute d’oreille en oreille et cliante
Cliante
La melodie de 1’acier ou des etoiles noires
II y a sous sa langue un petit paquet de microbes
Que lui a donne Monsieur Saint-Jean
II n’y a pas de mystere dans le gosier de l’oiseau mystere
Mais le charme du cliarme sur les feuilles du charme
Ecoutez, ^coutez
Je suis le petit coeur qui se balanoe sur les vapeurs du chauil et du troid
J’ai mang6 la verit6 comme on mange son amant
L’astronome des petites differences
Je lui chatouille le foie que la somme engraisse
Le po^te a jou6 du cor de Ia cliasse
Une larme est l’amant de ma bouclie
Ma main sur la fleur du figuier
Solitaire
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G. Ribemont Dessaignes