L’ŒUF DUR 
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Alors! que deviendrez-vous, pauvres imbéciles, 
Quand la mort aura tout trié? 
Oh ! je la vois, cette personne 
Blanche comme pierre à mortier : 
« Je prends Fernand, dit-elle, et sa cousine Yvonne, 
« Je prends Robert et je laisse Julien, 
« Je me saisis d’André, d’Edgard et de sa bonne 
« Mais je laisse sur terre Alcibiade et son chien ! 
« Quant à Jenny et sa verte perruche, 
« Jude l’obscur et Thomas le hardi, 
« Ils sont pour moi I Je les mets dans ma huche, 
« Au fond de mon taudis 1 » 
J’ai vu Raymond, de la famille Adolphe. 
La mort n’a pas voulu de son charme étranger. 
Il pleure, il veut se jeter dans le golfe. 
A quoi bon le décourager? 
Elle voudra de lui, quand il sera un homme, 
Je le lui dis, c’est pour le consoler, 
Mais pour cela, il faut manger la soupe aux pommes, 
Aux pommes d’arrosoir, aux pommes d’escalier !
	        
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