extrait de la pompe des nuages par Arp
le petit corps nu dans la baignoire de rosée sent les nœuds froids des fontaines
dans leurs cieux verts sur les chaines des collines les oiseaux frétillent sans bruit
aux têtes des grandes retraites des étoiles dans des voiles larges comme des
fiancées célestes aux profondeurs sentent et jouent
des intestins montent des incunables avec les torses tatoués des bateaux
voilà un battant un mets de cloche
trais les abeilles
fauche les lièvres
et dégringole des pâturages hauts verts frais les queues des hirondelles et les cris païen s
(traduction T. I .)
IMPOTS ET OCCASIONS
sur chaque rideau j’ai vu notre seigneur
et sur chaque seigneur il y avait mon cœur
(chanson italienne)
l’invention depuis que l’église sans serviteur a peur et les rats portent aussi sabre
candélabre et casque les squelettes se bercent lorsque le ventriloque récite la marseillaise
et le riche monsieur possède le troupeau d’éléphants la traduction et la soirée impassible
il achetait des chevaux verts très nécessaires à l’amertume nous savons nous savons
qu’elle n’est pas transportable mais nuisible à la concentration broderie et naturelle
comme le craquement des poissons électriques dans l’eau lorsque les chevaux passent les
mots crépitent avec des plaisirs -de cheval vert et de chloroforme
T. T.
A COTÉ
Lampes, je suis plus près de vous que la lumière,
La nuit plus longue et la route plus blanche.
Un papillon, l’oiseau d’habitude,
Roue brisée de ma fatigue,
De bonne humeur, place,
Signal vide et signal
A l’éventail d’horloge.
P. E.
SI VOUS VOULEZ MOURIR, CONTINUEZ (bis)
Anonyme