Ma è notte e non è notte : e le parole cadono cosi sonnolente che tu t’illudi in una
nuova pioggia di fiori piumati di vento.
Richiudi gli occhi e dormi il tuo sonno eternamente bambino.
NICOLA MOSCARDELLI
MARCEL JANCO
nerfs zigzagués en harmonica cosmique tire tire la ligne à travers feuillage et
pauses
dans la lumière noire l’œuf chaude et malade-joyeuse allonge le grillage
pour lui :
l’art est stabile sensibilité sérieux compte du temps feuilles et points
sériosité des nécessités immuables dans la fantaisie rangée
grand règle
vif réglé
il a fait des sculptures de surface jusqu’à lui on faisait des superpositions de corps
et employa le fil de fer comme dessin dans l’espace (pour la première fois)
la partie supérieure de la construction 3 donne la possibilité à la matière de
montrer sa vie fil de fer tremble sensible lune soleil hippocampe bleu au fond de
la mer
il fait des reliefs pour être construits dans le mûr totalité architecturale pro
ductive protestation contre le cadre et le baroque
poursuit la tradition de l’art pur après 5 siècles de siropeuse rêverie
directe réalité spécialisation sans influences extérieures ni compromis
verticale joie je nomme naïveté la vue de l’objet même dans l’âme dans le sang
douloureux souvenir du fer de la maladie de la pierre de l’étoffe de la pluie
des violons des soldats des meubles du feu
qui poussèrent dans les siècles passés
rouillé réligieux amer
clair ordre dans le complexe total riche
sans transformation, sans décomposition: directe clair ordre réalité
tableaux: avec les éléments purs : couleurs dans la forme ligne point surface
nécessité
dans son ordre: lutte contre son tempérament
squelette-arbre-allumettes frotte humanité
partagée en plans larges bandes grandes
là où les sondes et la fumée sont des pinceaux et le cristal se dissout en mou
vement
TRISTAN TZARA