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Ah ! qui délivrera notre esprit des lourdes chaînes de 
la logique ? Ma plus sincère émotion, dès que je l’ex 
prime, est faussée. 
La vie peut être plus belle que ne le consentent les 
horrimes. La sagesse n’est pas dans la raison, mais dans 
l’amour. Ah ! j’ai vécu trop prudemment jusqu’à ce 
jour. Il faut être sans lois pour écouter la loi nouvelle. 
O délivrance ! O liberté ! Jusqu’où mon désir peut 
s’étendre, là j’irai. O toi que j’aime, viens avec moi ; 
je te porterai jusque-là, que tu puisses plus loin 
encore. 
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RENCONTRES. Nous nous amusions le long du jour, d’ac 
complir les divers actes de notre vie comme une danse, à la manière 
des gymnastes parti its, dont le désir serait de ne rien faire que 
d’harmonieux et de rythmé. Sur un rythme étudié, Marc allait 
chercher de l’eau à la pompe, pompait et remontait le seau. 
Nous connaissions tous les mouvements qu’il fallait pour rap 
porter un flacon de la cave, le déboucher, le boire et nous 
les avions décomposés. Nous trinquions en cadence. Nous 
inventâmes aussi des pas pour se tirer d’affaire dans les circons 
tances difficiles de la vie, d’autres pour accuser les troubles 
intimes, d’autres pour les dissimuler. Il y àvait le passepied des 
condoléances, et celui des congratulations. Il y avait le rigau 
don du fol espoir et le menuet dit : des légitimes aspirations, fl 
y avait, comme dans les ballets célèbres, le pas de bisbille, le
	        
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