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Vraiment on pourrait mourir de rire en lisant l’article
de M. Maurice Marti i du Gard, paru dans Les Nouvelles Lit-
i téraires
évidemment rire c’est quelque chose
mais, ou
M. Maurice Martin du Gard n’est au courant de rien, ou cet
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article a été écrit par André Breton et c’est encore ce qui me
semble le plus probable; le fait même d’y avoir accompagné
mon nom du qualificatif d’artiste peintre, prouve que Breton
cherche à faire oublier ce que j’ n écrit dans le Caméra Work
paru à New-York en 1914 : Le Portrait de Stieglitz, La
Fille née sans Mère et Râteliers platoniques en 1917.
Quant à Tzara, il écrivait en Suisse des œuvres extrêmement
personnelles où Breton a puisé sans scrupules, pendant que
d’autre part il se prosternait aux pieds de Gide et faisait
des avances à B aise Cendrars. L’affaire Dada il cherche à
l’arranger de la façon la plus avantageuse pour lui et surtout
la moins gênante; Vaché est un grand homme mais il est mort...
Les œuvres de Messieurs Breton et, comment dites-vous?
Philippe Coupeaux, je crois, sont une pauvre imitation de Dada
5 et leur surréalisme est exactement du même ordre.
André Breton me fait penser à Lucien Guitry jouant une
pièce de Bernstein; il est certainement aussi bon acteur, mais
plus démodé que Guitry.
Monsieur Maurice Martin du Gard, vous tenez André
Breton pour un homme d’une classe supérieure à celle de
Dermée et Birot, si vous aimez le théâtre, évidem
ment, je n’insiste pas, mais il me faut bien vous dire que Birot
par exemple, que je connais depuis longtemps, m a souvent
exprimé des idées nouvelles, et, qu’il a à son actif des inven
tions cinématographiques extrêmement curieuses ; quant à
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