Volltext: Les feuilles libres (4(1922), avril-mai = No. 26)

POÈMES 
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LES DEUX TOUT. 
Par un froid de papier les écoliers du vide rou 
gissent à travers les vitres. Un grand rideau sur la 
façade se gonfle de petits monstres. 
L’ébéniste est représenté jusqu’aux genoux. En 
fermé dans son prototype jusqu’en été il fait tomber 
tout doucement son fils dormeur aux yeux galonnés 
d’or. Si l’on impose sur ses épaules la détestable armée 
des quilles mortes les poissons s’en vont pour accro 
cher leurs barbes mouillées au plafond de la mer. 
La lenteur de ses gestes lui donne toutes les illu 
sions. Dépouillé de ses habits de verre bleu et de ses 
moustaches incassables un demi-scrupule l’empêche 
de dormir sous la neige qui commence à tomber. 
Son amour vu d’en bas avec l’idéal de la perspec 
tive il part demain. 
Max ERNST et Paul ELUARD.
	        
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