102
ce qui est nouveau, dernier bateau, et tâche
d’établir le bulletin météorologique. La pré
vision une fois enregistrée, il oriente dans ce
sens sa production. D’ici vient la dernière hybrida
tion du « picassisme », qui place « le maître »
parmi les premiers surréalistes. « On ne peut pas
inventer tous les jours quelque chose », — dit
Picasso à Raynal. Quelle tristesse! Nous la sentons
dans ces mots pleins de véritable chagrin. On ne
peut pas être Edison quand on fait la peinture.
C’est bien triste, mais compréhensible, puisque
Picasso veut maintenir sa place d’avant-garde à
tout prix, même au prix de sa personnalité.
La nature de Picasso est imbue de tout ce qui
l’entoure. Les impressions d’une visite des galeries
et des expositions, qui restent dans le domaine du
subconscient, inspirent subconsciemment « le
maître » dès qu’il se met au travail. Les œuvres
de Picasso forment donc une sorte d’anthologie
5
po pierwszem uderzeniu dzwonu
drugiego dzwonu
zamyka zasiew daleko niezliczone głodne pyszczki
zapowiada pieśni
i najmuje mowę na to miejsce
ale jednem ciałem i jednem ciałem
światło odpada
i ogrzewa promienie przez zimę
szata globu grzechocze sztuczną szczęką
gwiazdy skaczą ze swych łodyg
po trzecim strzale
czwartego działa
zamykają się wargi
i w sutannach utkanych z dymu
i w uszminkcwanych falach
przychodzą z powrotem fale które nie pozwalają
się odprawić
i krzyczą Victoria
napinają się skórą między włosy i pióra
i tuczą się w ramionach i nogach ciała
jak gdyby wszystko było mięsem
napięte na wielkich kołach
i mówią dzień dobry niedaleko dobrej nocy
fundamentem z liści wydętym kamienioskórami
dookoła kulistego koguciącego się masztu tonzury
i skaczą naprzód
fasadami na przedzie
jak część przednia
z częścią silną
przez przeszkody chmur
HANS ARP
de la peinture contemporaine. Nous y retrouvons
des noms bien connus : Matisse, Marie Laurencin,
Braque, Léger, Ozenfant, Arp, Miro, Chirico, Mas
son, Max Ernst... Même les plus jeunes ont ici leurs
places. Cette ressemblance est quelquefois aussi
frappante que... compromettante.
Picasso est toujours resté un jeune homme de
vingt ans, plein d’enthousiasme et de déséquilibre,
toujours prêt aux sauts idéologiques (mais non
logiques) les plus fantaisistes. Il prétend, que ses
œuvres cubistes et réalistes ont la même base, il
se prête à la peinture cubiste, réaliste et surréaliste
en même temps. Voilà ce que nous reprochons à
Picasso. Nous savons apprécier Picasso-initiateur
du cubisme, Picasso-artiste de « génie », mais
nous sommes obligés de désavouer Picasso-arle
quin, qui se surmène devant un public aussi en
thousiasmé, que peu choisi.
JAN BRZĘKOWSKI
cher monsieur brzekowski
vous me demandez ce que je pense de la pein-
ture de la sculpture et particulièrement du néo
plasticisme et du surréalisme.
pour répondre à cette question je suis obligé
de commencer par dada que tzara et moi avons
accouché avec grande joie, dada est le fond de
tout art. dada est pour le sans sens ce qui ne
signifie pas le nonsens, dada est sans sens comme
la nature, dada est pour la nature et contre
« l’art ». dada est direct comme la nature et cher
che à donner à chaque chose sa place essentielle,
dada est « moral » comme la nature, dada est pour
le sens infini et les moyens définis.
la vie est le but de l’art, l’art peut mécompren-
dre ses moyens et ne faire que mirer la vie au lieu
de la créer, alors les moyens sont illusionnistes
descriptifs académiques, j’ai exposé avec les sur
réalistes parce que leur attitude révoltée envers
« l’art » et leur attitude directe envers la vie était
sage comme dada, dans les derniers temps les
peintres surréalistes ont employé des moyens illu
sionnistes descriptifs académiques ce qui ferait
beaucoup de plaisir à rops.
le néoplasticisme est direct mais exclusivement
visuel il lui manque le rapport des autres facultés
humaines.
mais finalement je trouve que l’homme n’est ni
un parasol ni un para-la-si-do ni un paramount
car il se compose de deux cylindres carnivores dont
l’un dit blanc quand l’autre dit noir.
agréez monsieur mes citrons empressés
hans arp