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L’HEURE DE SE TAIRE
Près de la lèvre vue dans l’eau, la coquette défrisée pro
mène la lampe dans ses yeux dodus comme des amours. Elle
aime à montrer sa faculté de sourire à surface miroitante. Elle
étend ses doigts peau d’amazone à la force des bras. Elle
étend la mâture de ses seins au pied des ruines et s’endort au
crépuscule de ses ongles rongés par des plantes grimpantes.