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truites aussi à l’aide du fer créé par l’homme, le son
en électricité sera amplifié par la lumière, etc., et
l’art moderne se nourrira de ces prestigieuses illu
sions.
L’imitation ne pouvant être à la base d’aucune
spéculation artistique valable, Archipenko décide
que l’oeuvre d'art constituera une sorte d’objet par
ticulier, présenté sans souci d’une représentation
imitative quelconque. L’œuvre d’art sera un fait
artistique ; elle sera exactement ce que la science
ou la sociologie appellent une loi, c’est-à-dire un
ensemble de rapports nécessaires. Le but de l’art
n’est ni l’idéal ni la réalité, mais le vrai. Or, nous
savons du reste que la vérité ne nous est pas donnée
par les sens. L’imitation de la nature ne sera donc
que le primitivisme, comme on dit aujourd’hui
de la photographie : la méthode du Singe sera
caduque.
La répulsion d’Archipenko pour l’imitation servile
de la nature, venue un peu de sa trop jeune com
plaisance pour les Fauves, devint définitive lorsque
naquit de son imagination cette esthétique de l'équi
valence qui devait renouveler l'art par sa légitimité
rationnelle, comme par sa hardiesse poétique.
L’éternelle vérité de SVAugustin : « le nombre est
tout dans l’art » devait se rajeunir au contact de
l’esprit moderne, et j’ai montré maintes fois, com
bien, en dépit de certaines oppositions, le principe