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Ces explications données,Doici l'Exposition:
N’est-elle pas suffisamment éclatante, diaprée,
séduisante et diüerse? Trop dioerse, peut-être,
songera-t-on; quels rapports peut-il exister,
pour ne prendre que de rares exemples,
qu’on pourrait d’ailleurs multiplier à l’infini,
entre Cottet et Monet, 5ignac et Bonnard,
d’Espagnat et Desoallières? Cette floraison
de l’art français contemporain, que nous
saoons magnifique - et nous en aperceorez
ici les incontestables preuoes - n’est-elle pas
sans ordre, sans régularité, anarchique, ou, si
le mot épouoante, du moins purement indi-
oidualiste? jadis, il y aoait un enseignement,
des traditions, des maîtres. Aujourd’hui, il n’y
a plus que des tempéraments qui s’expriment.
Autant de tempéraments, autant d’œuores:
et tout oaut le tempérament, tout naut l’œuDre.
Que l’Art contemporain soit plus indioi-
dualiste que celui du passé, cela ne peut
faire aucun doute, et il n’en saurait être autre
ment, puisque notre ciDilisation moderne est
indioidualiste, et que tout artiste, qu’il tienne
en main une plume, un ébauchoir ou un