74 je ne guide pas la mort qui vient pan au pas' accessoire d’odeurs craintives le long d’escaliers spectraux brisant charme des campagnes appri voisées éléments e ges d’ambre et de chagrins en amande dévoilent ici leurs échancrures théâtrales milliards luelettes d’ombre sous les perruques de jours qui commémorent tares cascadantes. i ; <* ' i . I ' | I impondérables écritures printanières simulant sources sur la médaille d’un siècle où comm A peine si mon effort finit en beauté avec des grâces charnelles au dessus de l’indignité des tombes à la base tourmentée d’inépuisables rires en arceaux fausses manières de perle desserrant l’étreinte d’une chrysalide au zénith de ce règne barbare de la pensée qui veut chaque chose à sa place comme un fantôme derrière chaque mot Combien faut-il de mères désuètes et combien d’avaleurs ponctuels de trésors avant que monte un privilège aux lèvres au comble de jours parvenus à la perfection hallucinante du froid toujours à l’état de neuf comme la folie latent comme un soupir parallèle à l’horizon faiblement soutenu par les applaudissements sculpturaux de vérités excessives Gui ROSEY. LE FIL D’ARIANE Si l’activité des surréalistes a bouleversé toutes les idées dans le domaine de l’expres sion poétique et plastique, il ne semble pas que leur attitude vis-à-vis de la musique ait suscité jusqu’ici la moindre réaction. On sait que nous n’avons opposé aux musiciens que le silence (*), et le mépris; seul André Breton a tenu à justifier cette fin de non- (*) A part une conférence de Paul Nougé (Charleroi 1929) dont le texte est resté inédit. recevoir en déniant toute valeur à l’expres sion musicale, « celle-ci de toutes la plus profondément confusionnelle » et nous avons pensé que ce jugement sommaire, mais d’une inéluctable clairvoyance, pou vait suffire et qu’il fallait abandonner les musiciens à leur sort d’amuseurs de la bourgeoisie (on pouvait en effet déterminer ainsi, jusqu’à ces dernières années, les li mites de l’activité musicale, la nature mê me des préoccupations qui ont présidé, his toriquement, à l’élaboration du langage so-