2 — îo L’ŒUF DUR La Presse et Nous - Nous et la Presse L’ « Œuf Dur » est un œuf bien éduqué. Aussi remereie-t-il ses grands amis de la presse qui ont annoncé son éclosion au monde entier et même un peu plus loin. Outre le suggestif « Hors-d'Œuvre » de La Fouchardière, signalons les charmantes chroniques de Louis Forest dans Le Matin, de Valmy-Baysse dans Comœdia, de Victor Snell ■dans La Lanterne, de Dorsennes dans L'Ere Nouvelle. Les spirituels échos de Louis Marsolleau dans L'Eclair, de Raymond de Nys dans Paris-Midi, de Le Coq dans Le Gaulois, de Medevielle dans Le Fanion, d’André Warnod dans L'Avenir, des Débats, de L'Action Française, de La Démocratie Nouvelle, de La France de l'Ouest, de M me Néron, dans le Rappel. Et enfin merci encore au Petit Bleu, au Cri de Paris, à La Liberté, à L'Intransigeant, à L'Evénement, à La Petite République à Excelsior, à Paris-Journal, au Charivari, etc., etc. Merci beaucoup, messieurs, dames ! L'Œuf Dur est votre serviteur et il continuera. Le Coquetier. *2* L’Inutll© Ébauche (Extrait de la chronique de ¥¥*) . . ' « La tentative de passion avorta ». Sainte-Beuve. Volupté. I Joué par des provinciales trop sonores et par de jeunes pari siens provisoires dont les attitudes à la mode s’efforçaient de retarder les cartons poussiéreux d’une étude future, le bridge s’alanguissait. « Au fait, fit quelqu’un en se tournant vers Jean Dorgeat, vous savez tirer les lignes de la main. » Jean avait un teint bistré, des lèvres rasées, une physionomie assez brutale éclairée fiévreusement par des yeux marécageux, qui enlisaient les corsages : son sourire mal dessiné signifia une affirmative indifférente. Les jeunes filles se sentirent un peu troubles et regardèrent instinctivement les dessins ignorés. Une gamine de vingt ans qui traînai! une neurasthénie démodée et incons ciente tendit sa main et fixa un regard où se lisait une vraie détresse. Dorgeat s’amusa du jeu des lignes, sentit les flétris sures des yeux et dit religieusement : « Vous serez une aïnou-