UN DEVOIR DE STYLE 11 celui de M. Benoîton, celui de M. Duval, l’ami de la Dame aux camélias, ceux du répertoire de Labiche, du Gendre de M. Poirier. Car on a beaucoup tapé dans le répertoire d’Emile Augier. C’est hon nête, c’est décent, ça n’a presque pas d’époque, ça ne vous fait pas remarquer. Après ça, on est descendu jusqu’aux ro mantiques, Amaury, Chatterton... Je n’ai plus rien de ces époques. Excepté don Carlos, Hernani, Ruy Blas, Guritan..., ou bien Henri III, François 1 er , Schom- berg ou Quélus..., ou bien les marquis de Molière, ou le Bourgeois gentilhomme, ou le Misanthrope, ou Scapin. Tout cela était trop voyant ! Je renon çai. Je renonçai, et rentrai chez moi, la mort dans l’âme. Je nourrissais des idées de suicide, quand ma femme me dit : — J’ai retrouvé ça... On en pourrait tou jours tirer une robe de chambre, en la faisant teindre en noir. C’était une robe persane, une vaste robe