LE CHEVAL d’eLBERFELD 123 mais définitivement ruinée, elle va se cou cher au pied du monument, ou des monu ments, qu’elle ne manquera pas d’élever à sa victoire, — ainsi qu’en gémissent d’avance ceux qui ne pensent pas comme M. Hervé. Même, tout à l’heure, tu voulais savoir la géographie ! Tu demandais où estleTorontal !... Mon ami, jevais te dire: on n’est plus en guerre, n’est-ce pas ? — On peut dire qu’on est en paix, ré- pondis-je vaguement, puisque la paix est signée. Mais on ne peut pas dire non plus qu’on n’est pas en guerre. — Ça me suffit ! Eh bien, pendant la guerre, les poilus avaient un principe qui leur fut bien précieux: « Faut pas cher cher à comprendre ! » Aujourd’hui que nous sommes en paix, ou presque en paix, c’est au tour des civils à l’adopter. Pour l’amour de Dieu, que les civilsnecherchent pas à comprendre : ça ne leur servirait ù rien du tout. Je lui promis de faire tous mes efforts