MARCEL ARLAND 125 de leur faiblesse, jusqu'à la violence. (Je ne dis pas que le livre de M. Delteil soit faible — disons désaxé.) A quelles somptueuses réjouis sances ne nous conviera-t-il pas, en exagérant encore sa manière. C'est si amusant, c'est encore si amusant (*) de voir casser des assiettes. J’aurais voulu parler des personnages, de l'intrigue, de la combi naison de cœurs, comme dit M. Delteil. Mais j'aime mieux raconter une anecdote. Parville, qui fut, je crois, assez connu comme acteur, gratifia son domestique d’un billet pour la comédie. Le domestique revient, s'extasie sur la beauté des décors, la splendeur de la salle et des costumes. — Mais, dit Parville, et la pièce, et les acteurs? — Obi ces gens-là causaient de leurs petites affaires. Je ne voulais pas être indiscret, ni ennuyé. — Mais il est bien entendu que M. Delteil n'a pas fait un roman, et serait navré qu’on l'accusât d'avoir écrit un bon livre. Marcel ARLAND. t 1 ) C’est parfois encore si amusant, etc... mm