CŒÜKS DE EENÉ 883 Ce détachement du temps présent est, dans l’esprit, un caractère subliminal, plus ou moins. Ce n’est pas fait pour étonner. Voici, à coté de l’état lyrique, un second état mental riche, le romantique, parent du premier d’ailleurs, tributaire du subconscient, ces limbes dans l’homme. La conscience, c’est-à-dire deux et deux font quatre, je pense donc j’étais, n’est donc pas autant qu’on le croit, idole souveraine. Flamme froide, aurore à peine et gelée encore, d’un soleil montant. Alors que la terre froidit, l’autre feu couve ses promesses, cuit et recuit les règnes du cœur. J’imagine une civilisation sinon exactement lyrique et romantique, au moins, voisine du romantisme, et, sans doute, en ayant dépassé ces pré misses que nous connaissons. Il ne s’agit plus de littérature, sinon comme enregistrement d’intelligence générale. Au ciel mental, les révolutions cardiaques règlent un calendrier supérieur. Regardez l’avenir enceint de poésie comme de souveraine obésité un roi de Pologne. Jean EPSTEIN.