MAGNÉTIQUES 15 vivent aussi au grand air ; ils ne se laissent pas emporter par leurs imaginations fiévreuses et, du train où ils vont, tout bas : rien ne s’oppose à ce qu’ils tirent du mâchefer les verroteries qui apprivoisent certaines peuplades. Ils prennent lentement cons cience de leur force qui est de savoir rester immo biles au milieu des hommes qui ôtent leur chapeau et des femmes qui vous sourient à travers un papillon du genre sphynx. Ils enveloppent de papier d’argent leurs paroles glaciales, disant : « Que les grands « oiseaux nous jettent la pierre, ils ne couveront rien « dans nos profondeurs » et ne changeraient pas de place avec les gravures de modes. Je ris, tu ris, il rit, nous rions aux larmes en élevant le ver que les ouvriers veulent tuer. On a le calembour aux lèvres et des chansons étroites. Un jour, on verra deux grandes ailes obscurcir le ciel et il suffira de se laisser étouffer dans Todeur musquée de partout. Gomme nous en avons assez de ce son de cloches et de faire peur à nous-mêmes ! Etoiles véritables de nos yeux, quel est votre temps de révolution autour de la tête ? Vous ne vous laissez plus glisser dans les cirques et voilà donc que le so leil froisse avec dédain les neiges éternelles ! Les deux ou trois invités retirent leur cache-col. Quand les liqueurs pailletées ne leur feront plus une assez belle nuit dans la gorge, ils allumeront le réchaud à gaz.