24 LES CHAMPS un boulet de canon dans une chambre à coucher d’amis où, je ne sais trop pourquoi, l’on assistait aux derniers moments du général Hoche. Son cha peau à plumes devait lui recouvrir entièrement le visage, et je sais très bien qu’il ne faisait plus clair. On m’a laissé quelques jours dans ce logement misé rable où pas un siège ne tenait d’aplomb. C’est beau coup plus tard que m’est venu le courage de résister aux entreprises des portes. Je descendrais mainte nant seul à la cave, si je ne sais toujours pas con server l’équilibre sur les marais salants de certains bruits de clés. Le blanchissement nocturne, des herbes a de quoi surprendre ceux qui ont l’habi tude de dormir à la belle étoile. Comment se fait-il que je ne voie pas la fin de cette allée de peupliers ? Il faut que la dame qui s’y engage sorte à peine de la fable pour qu’elle ose parler haut dans les grandes marées du vent. Je l’entends encore très bien, quand je pose l’oreille sur ma main comme un coquillage ; elle va tourner dans le mois de juillet ou d’août. Elle est assise en face de moi, dans des trains qui ne partent plus; elle veut cette petite branche qu’elle a laissée tomber à la renverse sur les rails. Le chemin de Maison-Blanche mène aux plus délicieux brouillards. Rets de plumes pour prendre les oiseaux à cordes. Vous savez que je l’ai jetée un jour dans un terrain inculte et que je n’y pensé pas