MAGNÉTIQUES 25 plus que cela. Bouche, trace amère et peuplier ne font qu’un. De proche en proche, je ne vois rien à gagner à ces attendrissements sincères. J’ai toujours eu pitié des plantes qui se reposent au haut des murs. De tous les passants qui ont glissé sur moi, le plus beau m'a laissé en disparaissant cette touffe de cheveux, ces giroflées sans quoi je serais perdu pour vous. Il devait nécessairement rebrousser chemin avant moi. Je le pleure. Ceux qui m’aiment trouvent à cela des excuses fuyantes. C’est qu’ils ne me voient pas mal parti pour une éternité de petites ruptures sans heurts et m’accompagnent de leurs vœux. Je suis menacé (que ne disent-ils pas ?) d’un rose vif, d’une pluie continuelle ou d’un faux pas sur mes bords. Ils regardent mes yeux comme des vers luisants s’il fait nuit ou bien ils font quel ques pas en moi du côté de l’ombre. Je suis parvenu à la limite de cette connaissance aromatique et je guérirais les malades s’il me semblait bon. C’est dit ; j’invente une réclame pour le ciel ! Tout avance à l’ordre. Que voulais-je ? Ces carrés frottés d’astres, vraiment? De plus entreprenants vont soulever les petites plaques d’écume : malemort. Il y a des sor ciers si misérables que leurs chaudrons servent à faire bouillir les nuages et ce n’est pas fini. Je n’avance plus qu’avec précautions dans des endroits marécageux, et je regarde les bouts aériens se