35 SCÈNE VI ONANE Il dort. Il dort profondément comme s’il était ivre. Il est ivre. Cher oubli des trop durs contacts avec la dernière armure. Point de si sûre protection que l’ivresse qui ouvre, mais à sa volonté, les portes profondes, Protection du côté de l’intérieur. Enfin seul, car il n’en a pas conscience. Et moi, je pourrais Je pourrais détacher son épée, l’épée qui lui pend au côté, , Et l’enfoncer dans son ventre. Ivresse éternelle. Je pourrais, oh, oh, — Que la chair doit être molle. Etre l’auteur d’une mort cela doit être si étran gement bon. Surtout si celui qui est encore vivant est un être cher. Le sang coule, et l’amour s’envole. Et l’amour est figé et présent pour le temps de ma vie. Instant de la décision. Rupture de l’équilibre. La tête roule. Et puis, et puis ? Le plaisir est trop court, ce qui est mort est bien