135 BARATE Je t’arracherai les yeux, je te couperai... Ils se frappent à coups de poing, se pren nent aux cheveux, puis, pris de peur, ils tombent à genoux, l’un devant l’autre. R1QUET Grâce, Barate, pardonne-moi. Tu n’es pas ce que je disais. BARATE Je le pense bien ! Je suis Messaline ! Mais toi, Riquet, ne me tue pas. Je te taquinais. Je sais que tu es le tueur de panthères. RIQUET Oui. BARATE Va à la chasse. Mais Est-ce que tu sais quelle heure il est ? RIQUET Oui oui, c’est tout à fait l’heure. On ne distingue plus un amoureux d’un autre. Va ! Mon fusil damasquiné du Maroc, et un collet en soie du Schantung ! Poëte 1 Oh là-bas, oh oh, une autruche qui vole dans le ciel ? J’oubliais ! Barate. Je reviens... BARATE Quoi, tu ne vas pas à la chasse ?