— 18 comme précédemment. Pulchérie continue son chemin. Elle donne un trop brusque coup de volant et s’en va dans un champ où paissent des vaches et des taureaux. Ces animaux sont la terreur de Pulchérie. Un taureau fonce droit sur l’auto et d’un coup de corne l’envoie à l’autre extrémité du champ où un autre taureau la renvoie au premier. Ce manège recommence cinq ou six fois. A la fin un troisième taureau la prend en écharpe et l’envoie dans un étang. Pul chérie sort de l’eau couverte de vase. Elle a bu beaucoup d’eau. Elle vomit un liquide noirâtre plein de grenouilles. Elle enlève les pattes des grenouilles qu’elle met dans son mouchoir et se rejette à l’eau pour repêcher de nouvelles grenouilles auxquelles elle enlève les pattes. Elle se dispose à s’en aller, son mouchoir à la main, quand elle rencontre Glouglou, qui accourt tout essoufflé, suant et poussiéreux. Il la cherche et est heureux de la retrouver. Pulchérie est furieuse et le gifle. Glouglou tourne sur lui-même et tombe dans le fossé qui borde la route. Il se relève couvert de boue. Ils s’en vont, chacun de leur côté, et détournant la tête à chaque pas, tristement. La vieille dame, aussitôt après le départ de Pulchérie, emmène les enfants et téléphone aux parents en leur disant de lui envoyer un million, faute de quoi, les enfants seraient mis à mort. Les parents refusent et avertissent la police. Pulchérie revient, cherche les enfants. Disparus ! et la vieille dame également. Elle cherche de tous côtés et, la nuit venue, sous la neige, qui s’entasse sur sa tête, et y forme un cône ; rentre chez ses patrons auxquels elle raconte tout. On la chasse. Elle se promet de retrouver les enfants. Elle rencontre Glouglou et lui narre toute l’his toire. Glouglou est désespéré et jure de l’aider. Glouglou a une idée : Il ira dans toutes les maisons de la ville et dans tous les appartements des maisons pour retrouver les enfants. Pour le guider, Pulchérie lui donne la photographie des enfants. Dans la première maison où il sonne une vieille dame vient lui ouvrir tenant sous son bras un affreux roquet. Glouglou regarde alternativement le roquet et la photographie. En voyant Glouglou, le chien aboie furieusement, et la vieille dame essaie de le consoler