31 la chair la chair a l’œil sec elle porte dans chaque ride un ventre mot par mot ligne par ligne elle morfond son bail ses morilles fantômes prennent un air espiègle en voyant au-dessus de son chef fardé à une hauteur respectable sa girouette tourbillonner et pousser le dernier cri la chair se va bien elle se connaît toujours lentement lentement elle se transporte car le temps est verruqueux le tissu de chair tient bon son liquide se frise libidineux comme un peuplier elle acquiesce avec une odeur de palmarès à la brillantine trois fois l’univers frappe contre son bouclier de corne entrez entrez entrez alors le contour de sa respiration se tient debout avec des lèvres de mercure sur sa langue qui se glisse au-dessous du contour avec des roues carrées qui tournent quand les rais s’arrêtent et qui s’arrêtent quand les rais tournent année par année sont des années sans années jour par jour sont des jours sans jours pas par pas les bottes articulent à travers le tuyau vivant sanglé sans gêne dans les couches a'e leurs années comme dans une cage bien collante et ajustée année par année sont des années sans années pas par pas sont des pas sans pas