45 une paire de souliers court comme un miracle fendu en même temps sur deux routes les portes s’ouvrent et se ferment comme des habits les étincelles d’air jaillissent des roues d’air bourdonnant brr brr les chevalets d’amour exterminent leurs yeux avec chic les étincelles d’air jaillissent des roues d’air bourdonnant brr brr il tonne dans l’énorme espace de l’énorme tête les étincelles d’air jaillissent des roues d’air bourdonnant brr brr la mer a des pieds de serpent des mains de cheval et des nez de pigeon il tonne dans l’énorme espace de l’énorme tête je frise la moustache à mon ancre il tonne dans l’énorme espace de l’énorme tête qui traîne ses larmes à des cordes derrière soi qui est debout entre œil et œil dent et dent qui sert à parler aussi bien qu’à pleurer il tonne dans l’énorme espace de l’énorme tête