107 blocs blancs les blocs d’aurore s’écroulent accompagnés du roucoulement famélique de la tourterelle du mystère l’été ne me montre de ses six seins rouges que les deux du haut une crinière d’orgue prend place sur ma tête mon dos est couvert de paroles blanchies j’enlève mes patins charnus le peuple végétal m’acclame une étoile orale pousse dans ma bouche elle a le goût des larmes lézardées des roses fortuites du bitume elle ronronne comme la ventrée des pierres la rondeur de l’air se berce sur sa tige des nuages poussent dans mes mains je caresse mes nuages et m’endors je dors avec bien-être comme dans un œuf je dors et j’attends qu’il me pousse des feuilles la rondeur charnue du mystère se berce sur ma tête des nuages de pierres couvrent les paroles du bitume je m’écroule sur les blocs d’aurore l’aurore roucoule l’orgue de l’air accompagne les larmes rouges sur la tige des étoiles sur la tige de l’été je caresse le dos blanchi du peuple j’enlève ma tête du haut qui ronronne comme une pierre famélique la tourterelle me montre ses six seins végétaux la crinière du bien-être pousse