85 lave les systèmes de monnaie solaire les ventres étiquetés les murs rasés par les poètes les palettes des césars les natures complètement mortes les écuries des sphynx les yeux de l’homme pétrifié en louchant vers sodome les cicatrices de . . . entre dans les continents sans frapper mais avec une muselière de filigrane. les feuilles ne poussent jamais sur les arbres, comme une montagne vue à vol d’oiseau elles n’ont pas de perspective de savon de plastron hybride de joues écossaises de crypte, le spectateur se trouve toujours dans une position fausse devant une feuille, il a l’impression de porter la tête dans le nombril les pieds dans la bouche les yeux mal lavés dans les mains, quant aux branches troncs et racines je déclare que ce sont des fantasmagories que ce sont des mensonges de chauves, les branches troncs et racines n’existent pas. comme un lion qui flaire un succulent couple de jeunes mariés la plante sismique convoite le repas du mort, dans son trou millénaire et fardé en foetus elle tourbillonne d’avidité comme le jus blanc de la fin avec le jus noir du début et ses coups d’oeil chassent par leurs férocités les nombrils autour de la terre, le tilleul pousse docilement sur les plaines planchéiées. le start du châtaignier et du chêne se fait au signe du drapeau d. a. d. a. c’est à dire domine anno domine anno. le cyprès n’est pas un mollet de ballet écclésiastique. pendant que le lion féroce flaire un succulent couple de jeunes mariés le tilleul pousse docilement sur les plaines planchéiées. quand un voyageur et une montagne se rencontrent dans le ciel ils se confondent l’un avec l’autre, la montagne se prend pour le voyageur et le voyageur pour la montagne, ces rencontres se terminent toujours par une rixe sanglante dans laquelle le voyageur et la montagne s’arrachent réciproquement leurs arbres, le start du châtaignier et du chêne se font au signe du drapeau végétal, le cyprès est un mollet de ballet écclésiastique. l’idole rêve dans la mer et la pluie, attelés à quatre devant les quatre précé dents comme les cimetières des ventriloques ou les champs d’honneur les insectes en sortent. voici ève la seule qui nous reste, elle est la complice blanche des voleurs de journaux, voici le coucou l’origine de la pendule, le bruit de ses mâchoires ressemble à celui d’une forte chute de cheveux, ainsi on compte parmi les insectes le pain vacciné le choeur des cellules les éclairs au-dessous de quatorze ans et votre humble serviteur. le ciel des marines a été décoré par des tapissiers expressionnistes qui ont suspendu un châle à fleurs de givre au zénith, du temps de la récolte des diamants conjugaux on rencontre sur les mers d’immenses armoires à glaces flottant sur leur dos. la glace de ses armoires est remplacée par des parquets cirés et l’armoire elle-même par un château en espagne. ces armoires à glace