C'est à bon droit que L.-P. Fargue a intitulé son livre Poèmes, bien que pour le vulgaire, ce soit de la prose. Au même titre que Paul Morand, il éveille des images, mais tandis que celui-ci les tire de la sensation immédiate, et leur donne ainsi une intensité qui s'impose à notre jouissance directe, celui-là raffine les images primitives et les conduit deux par deux pour un plaisir plus délicat. W, MAYR.