—— 53 Regardez-moi bien ! Je suis idiot, je suis un farceur, je suis un fumiste. Regardez-moi bien ! Je suis laid, mon visage n’a pas d’expres sion, je suis petit. Je suis comme vous tous ! (1). Mais demandez-vous, avant de me regar der, si l’iris par lequel vous envoyez des flèches de sentiment liquide, n’est pas caca de mouche, si les yeux de votre ven tre ne sont des sections de tumeurs dont les regards sortiront une fois par une par tie quelconque de votre corps, sous forme d’écoulement blennhorragique. Vous voyez avec votre nombril — pour quoi lui cachez-vous le spectacle ridicule que nous lui offrons ? Et plus bas, des sexes de femmes, à dents, qui avalent tout — la poésie de l’éternité, l’amour, l’amour pur, naturellement, — les beaftecks sai gnants et la peinture à l’huile. Tous ceux qui regardent et qui comprennent, se ran- (1) Je voulais me faire un peu de réclame.