26 comme on en use dans son pays de Myrebalais, lâchant la bouline avec les boulets de bronze dont les marmitons pâtissaient contestable ment ses légumes piqués du loirre à toutes les sonnettes d’épervier faites en point de Hongrie que son beau-frère portait mémorablement en un panier limitrophe brodé de gueules à trois chevrons échinés de canabasserie, au chenil angulaire d’où on tire au perroquet vermiforme avec le plumeau. » Dans les citations que vous venez de lire, c’est l’inhabituel, l’élément surprise qui nous émeut et nous disloque. * * * Il n’y a pas de poème que lorsqu’il y a l’inha bituel. Du moment qu’un poème devient une chose habituelle, il n’émotionne, n’émerveille, et ne désaxonne plus, et pourtant, il cesse d’être poème car désaxonner, émerveiller, émo tionner nos racines, est le propre de la poésie. La vie d’un poème dépend de la durée de sa charge électrique. Je me demande s’il y en a qui seront éternels. Il est évident que tout ce dont nous avons l’habitude ne nous émotionne pas. Un poème