4 8 Tu n’as jamais connu l’arbre de la tendresse d’où j’extrais mon essence Il pousse à chaque étage sans préférence Au milieu d’une discussion de pianos Il est aussi joli que soixante mètres d’eau. Les yeux de circonstance Regardent le temps troué A coups de pistolet Mais s'il n’y a pas d’oreille Nos yeux pourtant sont des bouteilles Vidées à chaque regard La nuit gardons les yeux dans mon hangar