tends nullement fonder une école, mais avant tout protester contre ce théâtre en trompe-Vœil qui forme le plus clair de l’art théâtral d’aujourd'hui. Cetrompe-l’œilqui convient, sans doute, au cinéma, est, je crois, ce qu’il y a de plus contraire à l’art dramatique. J’ajoute, qu'à mon avis, levers qui seul convient au théâtre, est un vers souple, fondé sur le rythme, le sujet, le souffle et pou vant s’adapter à toutes les nécessités théâtrales. Le drama turge ne dédaignera pas la musique de la rime, qui ne doit pas être une sujétion dont l'auteur et l’auditeur se fatiguent vite désormais, mais peut ajouter quelque beauté au pathétique, au comique, dans les chœurs, dans certaines répliques, à la fin de certaines tirades, ou pour clore dignement un acte. Les ressources de cet art dramatique ne sont-elles pas infi nies ? Llouvre carrièreà l’imagination dudramaturge, qui rejetant tous les liens qui avaient paru nécessaires ou parfois renouant avec une tradition négligée, ne juge pas utile de renier les plus grands d’entre ses devanciers. Ll leur rend ici l’hommage que l’on doit à ceux qui ont élevé l’humanité au-dessus des pauvres apparences dont, livrée à elle-même, si elle n'avait pas eu les génies qui la dépassent et la dirigent, elle devrait se contenter. Mais eux, font paraître à ses yeux des mondes nouveaux qui élargissant les horizons, multipliant sans cesse sa vision, lui fournissent la joie et l'honneur de procéder sans cesse aux découvertes les plus surprenantes.