Les étoiles mouraient dans ce beau ciel d’automne Comme la mémoire s’éteint dans le cerveau De ces pauvres vieillards qui tentent de se souvenir Nous étions là mourant de la mort des étoiles Et sur le front ténébreux aux livides lueurs Nous ne savions plus que dire avec désespoir ILS ONT MÊME ASSASSINÉ LES CONSTELLATIONS Mais une grande voix venue d’un mégaphone Dont le pavillon sortait De je ne sais quel unanime poste de commandement La voix du capitaine inconnu qui nous sauve toujours cria IL EST GRAND TEMPS DE RALLUMER LES ÉTOILES Et ce ne fut qu’un cri sur le grand front français AU COLLIMATEUR A VOLONTÉ Les servants se hâtèrent Les pointeurs pointèrent