LA MATELOTTE Matelot conduisant les vagues au port d’été A chaque pas de chaleur la lune nous gifle Et la mer se défait Agitée par le vent des pêcheurs qui sifflent L’océan est vert de tant d’espoir noyé Les bateaux traînent les vagues jusqu’à monter au ciel Ils vont charger l’aurore éventuelle Tels que les escarpins ils aiment l’horizon L’horizon en arc raide pour la chanson et pour la flèche Chemin de la colombe en dépêche