Assis sur l’horizon Las autres vont chanter Et nous nous avons regardé La voiture en passant souleva la poussière Et tout ce qui traînait retomba par derrière Mon œii suivant ainsi la ligne des ornières il s’étirait sans en souffrir Ton regard le faisait rougir Et cette voix qui pleure Sans soulever un souvenir Est devenue meilleure ü n’y a plus rien que ton regard Et devant toi tous ceux qui t’offensèrent H. Arp. Arthur SEGAL. Avant l’heure Elle est allumée On ne voit plus qu’elle Et le cœur triangulaire qui brille au soleil Une matinée Une aube nouvelle Mais la journée amère qui reste pareille Q. w c Q. £ £ c, Oj ■s? *» ■>§ 05 C -5 <U U. § Q <o V £ a / S/ S? *> * df c * A-ft, Salué en passant quelques yeux inconnus Où passe le regard que chacun emporte Et le nom que l’on a cloué Sur chacune des deux portes J’ai crié en frappant On ne répondait pas J’ai pleuré en partant Sans qu’aucun ne me voie Et toute la tristesse est restée enfermée Attendant le soleil qui ouvre les fenêtres Et les desseins obscurs qui roulent dans ma tête Pierre Reverdy revue littéraire paraît une fois par mois abonnements 10 Fr. dirigée par P. Reverdy Paris (XVIII), 12 rue Cortot