LE CHATEAU DE L’ESPERANCE Ta pâle chevelure ondoie Parmi les parfums de ta peau Comme folâtre un blanc drapeau Dont la soie au soleil blondoie. Las de battre dans les sanglots Uair d'un tambour que Veau défonce Mon cœur à son passé renonce Et, déroulant ta tresse en flots, I Marche à l'assaut, monte — ou roule Par des marais de sang — afin De planter ce drapeau d'or fin Sur un sombre château de cuivre