parfois fort complexe ils tentent le pinceau et on ne va pas tarder à se préoccuper de leur côté architec tural. C'est un petit monde intraitable sur lequel nous ne pouvons fa très insuffisante et où, de-ci de-là, flagrants délits. En effet Vexpression mots w de leur sens. Il est des mots qui travaillent contre Vidée qu'ils prétendent exprimer. Enfin même le sens des mots mélange et Von n'est pas miner le sens fig agit progressi vement sur le sens propre, à chaque variation de celu. respondre une variation de celui-là. La poésie d'aujourd'hui offre à cet égard un champ d'observations unique. Les noms de Paulhan, d'Eluard, de Picabia restent attachés à des recherches dont participèrent aussi l'œuvre de Ducasse, Un coup de Dés de Mallarmé, La Victoire et certains calligrammes d'Apollinaire. Toutefois on n'était pas certain que les mots vécussent déjà de leur vie propre, on n'osait trop voir en eux des créateurs d'énergie. On les avait vidés de leur pensée et Von attendait sans trop y croire qu'ils com mandassent à la pensée. Aujourd chose faite ment ce qu'on attendait d'eux. Le document qui en fait foi est, sous n des rapports, d'un prix inestimable. Certes les six « jeux de mots » publiés dans Vavant-dernier numéro LITTÉRATURE sous m mériter la nlus aranc la signature de Rrose Sélavy m Marcel Duchamp, du fait bien distincts : d'une part leur de lettre à l'intérieur d'un mot. mathématique (déplacement syllabe entre mots etc.), cVautre part l'absence de l'élément comique qui passait pour e et suffisait à sa dépréciation. C'était à mon mps s'était produit de plus remarquable f • Robert moi problème allait venir se greffe irquaoie en poesie. irtant pas alors qu'un celui-ci, le portant du Qui dicte à Desnos endormi les élavy est aussi l'héroïne, le cer- Desnos est-il uni comme il le prétend à celui de Duchamp, au 1e Rrose Selavy ne lui parle que si Duchamp a les yeux premier Rrose 13