3 ments des paysannes. L’herbe gobe la nuit une quantité de galets blancs et parle plus haut que les cavernes retentissantes. Debout sur la grande balan çoire sombre j’agite mystérieusement un feuillard de laurier. (Gela vient du temps où l’on m’asseyait sur les genoux.) Une histoire n’a jamais su m’endor mir et je trouve un sens à mes petits mensonges d’alors,, jolis sorbiers de la forêt. Ah ! seront-ce indéfiniment les vacances et ces jeux en rase cam pagne où je suis chef? Petits sifïiets ; je t’ai bien aimée aussi, banlieue avec tes pavillons de chagrins, ton désolant jardinage. Lotissement des terrains j’ai votre plan dans de petites agences désertes.Le droit de pêche est compris. Voyage aller et retour en troisième s’effectuant au rappel de la leçon du lendemain ou des grands pièges bleus de la journée. Je me défie toujours un peu des gares rayonnantes et même des salles d’attente tempérées, du poinçonnage énigmatique des billets. Mais je tends une main charmante au moment de monter dans l’odeur de chèvrefeuille. D’affreuses couronnes de pâquerettes me rappellent les petites filles le jour de la première communion; je des cends un escalier monumental avec des livres de prix. Je ne revois de l’école que certaines collec tions de cahiers. La science pittoresque avec ce chiffonnier si rare, les grandes Villes du Monde (j’aimais Paris). J’ai craint les parloirs et l’entrée de l’homme qui vient relever les absences. Les récréa tions pour jouer à la balle au chasseur sont trop loin. C’est à la manière de réciter la Jeune Captive que je choisis mon premier ami. Nous broyons des pastilles de menthe douces comme les premières