f io Nos paroles se dissolvent dans le silence du monde. » Là-haut vers le pôle les cris d'un homme dérangent l'éther. Il appelle. Partout des vigies, l’oreille appliquée à la rondeur du ciel. Des mâts percent l’air, langues de communiants tirées vers Dieu. Des vergues barrent l’espace, bras de danseuses pour engluer les désirs. Des câbles assujettissent à la terre qui roule cette mâture ébranlée. Ce vaisseau sur ses ancres est sans cesse assailli par certains souffles. P. DRIEU LA ROCHELLE.